Silence et bains de forêts, les meilleurs méthodes pour reposer son cerveau

Silence et bains de forêts, les meilleurs méthodes pour reposer son cerveau - 23heures59éditions

Le cerveau est le véritable maître de nos fonctions vitales, celles que l’on fait même sans y penser. Pour fonctionner au mieux et se régénérer, cet organe a besoin d’une chose capitale : le silence.

En effet, alors que nos quotidiens sont sollicités de toutes part par les sons (dans l’open space, dans la rue, via la télévision, etc.), on a compris que le bruit provoquait un stress ambiant, ainsi que des désagréments pour l’activité de nos neurones. La mémoire, par exemple !

À haute dose, ces sollicitations et ces distractions créent cette peur du manque, mettent en relief une certaine culpabilité, et, au fil du temps, nous épuisent, tout simplement ! 

Il faut donc savoir se reposer, s’abandonner au silence, et prendre le risque de rompre nos habitudes. En effet, de nos jours, plus personne n’est habitué au vide ! Il y a toujours une notification qui nous raccroche au monde, comme un enfant et sa peluche préférée. C’est de cette manière qu’est née la “nomophobie”, cette peur excessive d’être séparé.e de son smartphone. Et pourtant, lorsqu’on ne fait rien, lorsque rien ne nous sollicite, le cerveau travaille quand même, et assimile les choses, élimine les neurones fatigués, et en créé même de nouveaux.

De cette manière, les japonais ont développé une pratique en apparence peu révolutionnaire : le Shrinrin-Yoku, ou “bain de forêt”.
Le but est de se balader dans la forêt, de respirer, d’observer, et de prendre le temps d’être “ici et maintenant”. Au programme : diminution de la pression artérielle, baisse du stress, et meilleur état d’esprit global. Une barrière simple et efficace au FOMO, qui, à la longue, pourrait donner toute sa perspective au JOMO (Joy of Missing Out) : la joie de manquer quelque chose !

Au fond, s’il y a bien quelque chose dont on manque aujourd’hui, c’est ce fameux lâcher-prise que les écrans nous contraignent à mettre de côté, au détriment, parfois, de moments de vie ou d’opportunités professionnelles plus intenses que ce qui se passe sur les réseaux sociaux. Ça vaudrait le coup de lâcher son smartphone non ? Juste pour essayer !